Né à Rome le 6 mai 1963, parmi les pionniers du multimédia, Massimo Gazzè est journaliste et expert en communication.
Très jeune, il se passionne déjà d’art et de culture. Auprès du conservateur-restaurateur, Vito Milo, il est dès les années 80, galeriste d’Art. C’est ensemble qu’ils fondent la Artistica Vigà GmbH, qui devient la première galerie d’art contemporain italien en Suisse allemande. Ils choisissent un emplacement stratégique et ouvre donc sur le parvis de la Mattheus Kirche dans le quartier de l’Art Basel.

En 1984, c’est au tour de la galerie Sala d’Art Anteprima d’ouvrir en Espagne et de diffuser le travail d’artistes italiens contemporains auprès des amateurs et collectionneurs catalans d’Art. 1985 offre enfin à Salvador Dali la vitrine qui était tant attendue à Rome. L’exposition qui se tient au Palais de Nari sur la Place Saint-Eustache rencontre un succès retentissant. C’est lors de la cérémonie d’ouverture, que le visionnaire rencontre Adele Faccio. Députée de longue date, leader du mouvement féministe, elle est une icône de la bataille en faveur des droits civiques dans l’Italie des années 70. Un parcours exceptionnel pour une femme hors-normes. Elle commence par manier la plume dans l’art difficile de la poésie, elle est Artiste, galeriste, devient traductrice puis éditrice. De cette rencontre entre deux personnalités passionnées, une proposition. Adele Faccio est directe. Quitter les galeries suisse et catalane, s’installer à Rome, et devenir son secrétaire particulier avec au cœur de l’offre une promesse solennelle : « Ma retraite politique s’en vient, elle nous mènera sur le chemin de nos passions communes».
Le 16 juillet 1987, il devient aussi son assistant parlementaire au sein du Groupe Fédéraliste Européen de la Chambre des députés de la République italienne. Madame Faccio, un mentor, femme de lettres, qui déjà dans les années 1960, collaborait avec les Encyclopédies Treccani et Mondadori, traduisant des œuvres patrimoniales d’exception telles que
«Guerilla» de Ernesto Che Guevara. Journaliste, elle accompagne Massimo Gazzè vers sa première direction journalistique pour l’hebdomadaire « Calendarte », la maison d’édition n’est autre que L’Alternativa, dont elle est également fondatrice. Au titre des anecdotes, on notera que par cinq fois la Chambre des députés refusera sa démission. Elle choisit de se retirer définitivement de la vie politique le 18 avril 1989, et fidèle à sa promesse, c’est ensemble qu’ils fondent en 1990 : Artel Sociétà Telematica dont la mission s’axe sur les relations entre l’art et les nouvelles technologies. Ils sont ainsi les premiers en Italie à opérer le tournant décisif des nouveaux médias de communication que nous connaissons depuis ces trente dernières années. En parallèle, l’homme présente les concours de la fonction publique en octobre 1989. Les portes du Ministère des Affaires Etrangères s’ouvrent alors grâce au Sésame. Son agenda se divise alors entre les activités d’ Artel et le ministère. Il prend tout d’abord une part active au Cabinet du Ministre jusqu’en 1992 avec Gianni De Michelis, puis intervient ensuite jusqu’en 1993 en étroite collaboration avec Emilio Colombo. Une parenthèse au secrétariat du Sous-secrétaire d’État, puis il gagne le Centre des technologies de l’information de 1994 à 1996, avant de s’engager pleinement dans l’Edition.

A ce titre, on notera notamment sa contribution à l’œuvre de l’immense Salvador Dali, au travers de la première édition multimédia de l’artiste et intellectuel catalan. Le Salvador Dalì Multimedia Project réalisé avec la Fondation Gala-Salvador Dalí de Figueres est présenté au Musée du Louvre à Paris lors de l’été 1996. Parmi les nombreuses publications multimédias réalisées par la suite, figurent : Barcelone – Cuidad Méditerranea, le guide interactif officiel de la ville de Barcelone publié en 2008 par Editorial Planeta, puis Rome – The City and The History publié à l’occasion du Jubilé 2000 sous le mandat de maire de  Francesco Rutelli. Pionnier du multimédia, Massimo Gazzè a œuvré en faveur de l’interactivité des communications de la Présidence du Conseil des Ministres, pour le département télématique, pour la Faculté de Médecine Nucléaire de Université Polyclinique A. Gemelli de Rome, pour la Faculté d’Agriculture de l’Université d’Ancône, pour le Musée du Futbol Club Barcelona et pour l’Aquarium de la ville de Barcelone, sans jamais quitter les activités artistiques. 

Il a personnellement organisé plus de 100 expositions d’Art et de photographie, réalisé des oeuvres multimédia en collaboration directe avec les professeurs Maurizio Fagiolo dell’Arco et Maurizio Calvesi, est intervenu auprès des plus grandes maisons de vente aux enchères du monde comme Christie’s et Sotheby’s, de Farsetti à Finarte en Italie, ainsi que pour musées, fondations et les archives les plus importants de l’Art italien du XXe siècle. Dans le cadre des rapports qui s’étalent sur plusieurs années figurent celui avec Umberto  Allemandi,  le patron de la maison d’edition du Il Giornale dell’Arte et celui avec la Società Dante Alighieri, notamment pendant la présidence de l’ambassadeur Bruno Bottai.

Aux côtés d’Umberto Croppi, alors PDG de Vallecchi, la maison d’Édition historique de la patrimoniale città di Firenze, il soutient l’initiative du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Umberto Vattani dans la naissance et le développement de la “Collezione Farnesina”. En 2002, sort le catalogue multimédia avec visite virtuelle du Palais de la Farnesina; En 2015, il produit le DVD multimédia du Palazzo Farnese, siège de l’Ambassade de France en Italie, réalisé sous le haut patronage de l’Ambassadeur  Loïc Hennekinne.

Le journalisme prend la part du Lion à partir de l’année 2003. Massimo intègre la prestigieuse maison de – IL TEMPO – le quotidien historique de la capitale italienne. Au titre de ses fonctions, la responsabilité des nouveaux médias ; hors-séries et éditions spéciales, ainsi que la direction des magazines et des suppléments du journal. En 2004, il fonde et dirige Il Tempo dell’Arte, supplément hebdomadaire dédié aux expressions contemporaines de l’Art et de la Culture. Piazza Colonna, il organise conférences et événements, de la “Notte Bianca” au “DOC Festival”. A noter également, la série multimédia consacrée aux Grands Maîtres de la peinture italienne du XXe siècle, dont sont issues d’importantes expositions au Palazzo Wedekind, comme celles d’ Afro, de Massimo Campigli ou encore Giorgio Morandi. 

Après 10 ans de participation au sein du Conseil d’administration du Comité Européen des Journalistes fondé en 1962 par le journaliste polonais Karol Kleszczinski, il en prend en 2012 la vice-Présidence.

Une amitié de longue date le lie à Monsieur Pino Oddo  lorsque celui-ci tombe malade, son ami est à ses côtés, et le soutient dans l’œuvre tant collective que communautaire. Massimo Gazzè accepte la charge de vice-Président des Arènes de Rome. Au décès de son ami en 2015, il assume alors la Présidence.

De l’été 2016 à mars 2017, il dirige le splendide Centre Culturel Elsa Morante. Deux hectares de culture dans la banlieue de Rome jusqu’alors fermés au public depuis des lustres, et qui réouvrent enfin – confiés dans le cadre d’une concession temporaire par la Municipalité de Rome IX EUR.

En septembre 2016, il siège à la présidence de l’Association Roma-Parigi Paris-Rome qui organisera entre autres, les éditions de la Semaine Française à Rome, sous l’impulsion de Madame Jaqueline Zana-Victor  et dont la réalisation aura été rendu possible grâce à une étroite collaboration avec les services français et italien, des  13ème Arrondissement de Paris et du Municipio Roma I Centro.

Son engagement le mène alors à la vice-Présidence de la Multimedia World Federation (MWF), et il est élu pour un mandat d’un an aux fonctions de Secrétaire Général de l’IIFI, l’Institut International des Fédérations Interculturelles.

Massimo Gazzè est désormais en charge de la direction du Centre d’Etudes et de Communication de Confimprese Turismo Italia, et Président du Comité Européen des Journalistes Ecrivains Editeurs [CEJEE] qu’il souhaite engager dans un axe de promotion de « L’Ecrivain-Journaliste, figure intellectuelle » ; et sur la base solide du #ThinkTank œuvrant en faveur de l’harmonisation des lois relatives à la presse dans l’Union Européenne.

massimo.gazze@comitejournalistes.eu